Considérant le sujet important, elle donne son accord pour une audience.
Donc, affaire à suivre....
CGT-FAPT FINISTERE SUD |
Le 13 juin, la mobilisation est nécessaire, soyons en grève
pour la satisfaction de nos revendications
Le futur plan stratégique de la Poste se construit sans tenir compte de l’impasse dans laquelle les précédents nous ont conduits: dégradation du service rendu à la population, dégradation des conditions de travail, appauvrissement des agents, ....
«La démarche participative » de construction du plan stratégique ne sert qu’à justifier les choix des dirigeants en écartant toutes les propositions alternatives.
Les postières et les postiers doivent impérativement intervenir car ce sont de«leurs affaires» qu’il est question.
Agissons contre la dégradation des conditions de vie et de travail.
Refusons massivement les suppressions d’emplois source de toujours plus de souffrance au travail
Après l’épisode du «grand dialogue social» et du «rapport Kaspar», tout est remisé et nous connaissons une nouvelle accélération des réorganisations et de suppressions d’emplois et de droits et garanties
A l’Enseigne comme au Courrier, mobilisons- nous, sans attendre pour imposer par l’action la satisfaction de nos revendications
RASSEMBLEMENT LE 13 JUIN 2013
A 10 H 30
DEVANT LA DIRECTION DE LA POSTE
32 RUE DU PRESIDENT SADATE
A QUIMPER CREACH GWEN
LA COLERE GRONDE DANS LE FINISTERE SUD
Les agents du centre de tri postal de QUIMPER, ont été contraints de faire valoir leurs légitimes revendications par la lutte.
Après, deux jours de grève (les 16 et 17 avril dernier), la Poste répondait à leurs exigences, en accordant 3 emplois supplémentaires, et des pauses supplémentaires en reconnaissance de la pénibilité de leurs métiers.
Aujourd’hui, la CGT a déposé un nouveau préavis de grève illimité à compter du 29 avril 2013, pour les facteurs du bureau de Poste de FOUESNANT.
Sous-effectifs, stress, pressions, heures supplémentaires non prises en compte motivent cette action des personnels, qui, face encore et toujours au manque d’écoute, voire au mépris de la hiérarchie, décident d’agir pour que cesse le mal être au travail.
D’autres bureaux, comme PLOGONNEC, PONT CROIX, condamnés par leurs directions, à la délocalisation, font le choix de résister aux décisions arbitraires de la Poste, et avec les élus locaux, et les usagers, entendent faire valoir leur conception du service public postal, et défendre leurs conditions de vie et de travail.
(1 )Le Président BAILLY considère « qu’il n’y a pas de malaise à la Poste » mais « des échecs professionnels et des fragilités personnelles », accusant les salariés d’être incapable de s’adapter à un « monde mouvant, provisoire, inachevé ».
Pour la CGT, cet affront aux postiers est intolérable, et on ne peut plus dangereux, quand il sert de caution à nos dirigeants locaux.
LA STRATEGIE DOIT EVOLUEE, IL EN VA DE L'AVENIR DES POSTIRS ET DE LA POSTE
SECTION SYNDICALE
QUIMPER CTC
Dans le dernier tract de la section syndicale CGT, nous écrivions avant le conflit en parlant de nos revendications :
« IMPOSONS-LES PAR LE RAPPORT DE FORCE, PUISQU’ILS REFUSENT LE DIALOGUE SOCIAL »
Les adhérents de la CGT, la quasi-totalité des personnels ont fait « leur » cette proposition et décidé l’action de grève illimitée à compter du mardi 16 avril 2013.
Au second jour de grève, la direction locale proposait un relevé de décisions, contenant des propositions concrètes qui répondaient à des revendications essentielles.
Les acquis de la lutte
· Création de 3 Emplois
· Le volant sera à hauteur de 25% sur le site de Quimper PPDC.
· La brigade des 15 / 22 heures conservera 45minutes de pause en lieu et place des 30 minutes programmées par la direction
· Pauses supplémentaires accordées au titre de la pénibilité
Brigades matinales :
Octroi de 5 minutes de « répit » accordée en fin de vacation (Inscrit au RI) et des départs anticipés (10 minutes) autorisés chaque jour (après validation par l’encadrement)
Une grève suivie à plus de 90%, avec des participations importantes aux AG organisées, et au piquet de grève devant le centre de tri.
Cette lutte c’est 3 emplois supplémentaires, soit : Plus 6.5 PT que le projet initial. Des pauses supplémentaires : un bon début pour gagner une véritable reconnaissance de la pénibilité de nos métiers.
La preuve que la mobilisation collective des personnels est l’outil pour que les choses changent vraiment à la Poste
La CGT, l’outil efficace pour la défense des intérêts des salariés
Un succès revendicatif, bâtit sur la démarche CGT qui une nouvelle fois s’avère payante
« Contester, Proposer, Lutter, négocier, et recommencer »
RECOMMENCER parce qu’une revendication d’importance n’a pas été satisfaite : le maintien de la restauration collective sur le site.
Une rencontre avec la D.N.A.S (direction nationale des activités sociales) est programmée début mai. L’opportunité pour la CGT de remettre « le couvert » sur cette question de la restauration collective.
Car la fin programmée de la restauration est une décision inadmissible, pour notre santé et notre pouvoir d’achat.
La CGT « L’ESPRIT DE CONQUÊTE »
REJOIGNEZ NOUS : ADHEREZ !
Le 11 janvier 2013, il y a eu des négociations nationales dites de "sécurisation de l'emploi".
Nous vous invitons à lire le document ci-après :
Le 11 janvier 2013, les négociations nationales dites de "sécurisation de l’emploi" se sont terminées par un accord d’une extrême gravité pour les droits des salariés.
Dans cette négociation, la CGT a notamment revendiqué : (...)
La CGT et FO ont annoncé qu’elles ne le signeront pas. Par contre, la CFDT, la CGC et la CFTC ont décidé de le parapher. Un projet de loi doit être présenté au Conseil des ministres début mars, pour ensuite être voté au Parlement en mai.
Des avancées ?
Les partisans de cet accord veulent nous faire croire qu’il ouvre des droits nouveaux aux salariés. Mais en réalité ces "contreparties" sont virtuelles, conditionnelles et remises à plus tard et encore... pas pour tous !(...)
Une mobilité interne : volontaire ou forcée ?
Loin de répondre à la feuille de route fixée par le gouvernement lors de la conférence sociale de juillet 2012, cet accord organise la mobilité interne forcée permettant ainsi aux employeurs de vous muter sur un autre poste, de vous envoyer à l’autre bout de la France. Si vous refusez, vous serez licencié pour motif personnel ! (...)
Quel accès à la justice demain ?
L’accord sécurise les licenciement en privant les salariés ou en leur rendant plus difficile l’accès à la justice prud’homale pour obtenir réparation du préjudice subi. (...)
Maintien dans l’emploi ou chantage ?
Le texte met en place les accords « compétitivité / emploi » que Nicolas Sarkozy voulait imposer sans avoir pu les mettre en place. Modifier le temps de travail et baisser les salaires durant deux ans sans garantie de maintien des emplois serait désormais possible. (...)
Que devient le Contrat à durée déterminée ?
Avec cet accord, le Medef veut imposer pour des salariés des petites entreprises de certaines branches le contrat à durée indéterminée « intermittent », c’est à dire un contrat totalement flexibilisé. (...)
Sécuriser l’emploi ou sécuriser les licenciements ?
Alors que seulement 3% des chômeurs inscrits à Pôle Emploi ont pu bénéficier d’un plan social, le Medef veut grâce à cet accord décider de la procédure de licenciement et du contenu du plan social par simple accord d’entreprise, voire, en l’absence d’accord, par un simple document de l’employeur homologué par la direction du travail. (...)
Vous avez dit dialogue social et représentativité ?
Si ce texte devait être retranscrit en l’état dans une loi, comme le gouvernement en a l’intention, cela provoquerait de graves répercussions sur votre vie de salarié. De plus, ce gouvernement qui se dit attaché au dialogue social, doit prendre en compte le rejet de cet accord par les syndicats représentant bien plus de salariés que les syndicats signataires.(...)
Flexibilité, précarité : l’état de l’opinion
Cet accord est aussi contraire à l’opinion largement partagée par les salariés, comme l’ont montré plusieurs enquêtes.(...)
Alors qu’il y a chaque jour plus de 1500 nouveaux chômeurs, que les ruptures conventionnelles (dont 80% sont imposées aux salariés) et les plans de départ volontaires explosent, le patronat prétend qu’il serait difficile de licencier ?
Que le droit du travail serait trop rigide ?
Faudrait-il, pour travailler, accepter de perdre tous ses droits, que le travail non ou mal déclaré devienne la norme, que les "mini jobs" à l’allemande ou le travail "indépendant" à la roumaine ou à la polonaise fleurissent ?
L'AMBITION AFFICHEE PAR LA POSTE : AMELIORER SIGNIFICATIVEMENT ET DURABLEMENT LES CONDITIONS D'EMPLOI ET DE VIE AU TRAVAIL.
GRAND DIALOGUE DE « SOURDS» sur QUIMPER CTC:
LA CGT DIT : STOP !
Lors des différentes bilatérales les mandatés CGT du centre de tri de Quimper ont fait, dans un esprit constructif de nombreuses propositions sur les bases d’organisation ainsi que sur les cycles de travail proposés par la direction du centre.
Il faut se rendre à l’évidence la plupart des propositions faites n'ont pas été retenues voire même pas étudiées.
Dans l’état actuel, l’application des bases d’organisations ainsi que les cycles proposés entraineraient inévitablement une dégradation forte des conditions de vie au travail des agents et de la qualité de service dont les agents du centre sont d’ardents défenseurs.
Les gains de productivités demandés dépassent largement le possible. Un règlement intérieur, tel que celui proposé met en danger la santé et la sécurité des agents. Nos légitimes revendications ne trouvent aucun écho.
Dans ces conditions, proposer une plénière conclusive parait ahurissant.
Le grand dialogue frise le ridicule dans son application a Quimper CTC : Je parle, je m’écoute, je décide !!
Sur QUIMPER CTC, en vingt sept ans d’existence, aucune direction ne s’est montrée aussi arrogante, et n’a fait preuve d’autant de cynisme et de manque de considération des agents.
C’est pour ces raisons que la CGT a posé l’exigence de la poursuite du dialogue social, en refusant de participer à la plénière dite « conclusive » programmée pour le 15 janvier 2013.
Fort de la confiance du personnel, la CGT entend se faire entendre sur le contenu du travail, les conditions de travail, la santé et la pénibilité.
La reconnaissance du travail effectif est une notion incontournable. Tout va dépendre du rapport de force : la CGT en est l'outil.
On travaille à côté et avec eux, on les connaît bien, ce sont avant tout nos
collègues.
Mais connaissons-nous réellement leurs conditions de travail et surtout ce que La Poste exige
d'eux?
Ils devraient faire office de super tâcherons, devenir des encadrants de proximité sans en avoir
les compétences ni le grade.....tout ceci hors du cadre de leur "fiche poste".
La CGT ne peut laisser perdurer cette situation, laisser La Poste
se servir d'agents de la sorte en toute impunité et ainsi favoriser
des promotions au rabais!
L'organisation "facteurs d'avenir" participe significativement à la
dégradation de la vie au travail : augmentation de l'absentéisme de 16% de
2009 à 2012, augmentation des maladies professionnelles (+47% en 2012;+38% en 2011).
Ce désastre nié par La Poste accentue le manque criant d'effectifs dans bon nombre
d'établissements. Face à cette situation, les FQ, FE et volants sont mis en difficulté de manière répétée.
Ils refusent de "tenir" plus longtemps le rôle de variable d'ajustement!
A l'initiative des FQ et FE militants à la CGT de la DOTC OUEST BRETAGNE
et par l'intermédiaire des syndicats départementaux CGT FAPT du 29 nord, 29 sud et du 56, un cahier revendicatif a été élaboré. Ils entendent le présenter à la direction à travers une demande d'audience.
Les FQ & FE n'ont pas accepté leurs fonctions:
• pour se substituer au déficit chronique d'effectif
• pour pallier à tous les lacunes dans l'organisation de travail
La satisfaction de leurs revendications participera à l'amélioration des conditions de vie et de travail
de l'ensemble du personnel de la distribution.