De nombreux salariés et agents sont en grève depuis le 5 décembre 2019 pour s'opposer à un projet de réforme des retraites dont la finalité se traduira par de la précarité pour tous, en nous promettant de travailler plus longtemps pour toucher moins.

Ce projet impactera l'ensemble des salariés (du privé comme du public) et des retraités. C'est une remise en cause fondamentale du droit des salariés à bénéficier d'une retraite leur permettant de vivre dignement après une vie active de labeur.

La mobilisation doit se renforcer par la grève le 9 janvier 2020 et la reconduction de l'action sous toutes ses formes.

Des préavis illimités sont à disposition des salariés des entreprises de notre secteur.

Dans les entreprises de notre territoire, de nombreux appels à la grève ont été lancés depuis le 5 décembre. Les cheminots, pour leur part, en sont à leur 34ème jour de grève. Ils ne peuvent pas porter seuls ce combat et rester une locomotive avec peu de wagons. C'est bien le tous ensemble qui triomphera!

Rassemblements jeudi 9 janvier 2020

• Carhaix, 11h, place du Champ de Foire
• Quimper, 11h, place de la Résistance
• Quimperlé, 10h, devant le stade Jean Charter (face au Leclerc)

Vendredi 10 janvier 2020: rassemblement à 18h devant l'hôpital de Quimper pour un parcours aux flambeaux et lumières du Frugy se terminant place Saint Corentin.

Le tribunal vient de condamner les principaux protagonistes du dossier France Télécom Orange pour harcèlement moral et complicité.
L’entreprise France Télécom -aujourd’hui Orange- est aussi condamnée. C’est un jugement important pour les victimes de cette période à France Télécom qui voient leurs souffrances, leur désespoir reconnus et certains coupables condamnés.
C’est un jour important pour tous nos collègues qui ont perdu la vie à cause de leur travail, à leurs familles et à celles et ceux qui étaient et sont encore meurtris par les conséquences et la brutalité d’une politique managériale de harcèlement. Mais aussi à tous nos collègues encore en activité ou en retraites aujourd’hui, touchés eux aussi, et qui ont participé aux luttes et aux nombreux débrayages au coeur de la crise pour dire stop à ce qui était en train de se passer, et pour que s’ouvrent des négociations.
Ce jugement fait date, car il est le premier de ce genre et ouvre des perceptives pour tous et toutes celles qui sont victimes de ce même types de harcèlement dans de nombreuses entreprises encore aujourd’hui.
C’est un point d’appui également pour gagner la ratification de la convention et sa transcription dans la loi française qui condamne toute forme de violence et de harcèlement au travail.

« La raison d’être » des entreprises, introduite par la loi PACTE, sensée intégrer les enjeux sociétaux dans les stratégies d’entreprise, apparaît en l’état comme un leurre visant à améliorer l’image détériorée des entreprises dans l’opinion. La direction d’Orange utilise ce sujet dans sa stratégie de communication afin de masquer sa politique destructrice d’emplois et génératrice de mal-être au travail. Ce sont malheureusement les même choix que la direction semble vouloir poursuivre dans le plan stratégique 2020-2025 qu’elle vient de présenter.
Le procès a démontré l’importance d’une démocratie sociale à l’entreprise au plus près des salariés. C’est ce que la CGT porte à travers des représentants du personnel de proximité.
Ce sont les salariés qui font l’entreprise, qui sont au coeur du travail, ce sont eux qui créent toute la richesse et personne d’autre. Ils doivent à ce titre être au coeur des choix.

Les factrices et facteurs de Briec ont débrayé sur la journée d’action interprofessionnelle du 12 décembre 2019.

A delà de revendiquer sur un système de retraite juste et solidaire et contre la réforme de la retraite par points imposée par le Gouvernement, ils ont obtenu :

• 2 intérimaires pour les renforts colis
• 1 CDI pour une salariée travaillant actuellement sur le site de Briec
• Arrêt total de la sécabilité pendant la Peak période
• Possibilité de non délocalisation fin décembre

Les facteurs des 3 îlots de Quimper ont également débrayé ce jeudi 12 décembre. La direction ne pouvant répondre à leurs revendications ce jour, ils ont décidé de débrayer de nouveau vendredi 13 décembre.

Ils exigent une réelle négociation sur leur cahier revendicatif local.

Tout est possible en gagnant le

« tous ensemble » !!!

Le 5 décembre,1,5 millions de manifestants battaient le pavé pour gagner le retrait du projet de loi sur la retraite par points et proposer un système de retraite plus juste et solidaire.

Une mobilisation d'ampleur, puisque nous étions 30000 sur le Finistère, dont 10000 à Quimper, 1500 à Quimperlé et 1000 à Carhaix. 

A l'issue de cette mobilisation, des reconductions de grève ont été décidées notamment à la RATP, à la SNCF, mais aussi chez Bigard à Quimperlé et chez Cummins à Quimper. 

Les postières et postiers du Finistère sud se sont également fortement mobilisés par la grève et la participation aux manifestations.

Aujourd'hui, plus que jamais,

Le « tous ensemble » est à portée de main !

Pour faire suite à cette belle journée de mobilisation du 5 décembre, plusieurs rassemblements sont prévus mardi 10 décembre à 11h:

• Carhaix, place du Champ de Foire
• Quimper, place de la Résistance
• Quimperlé, place Jean Jaurès

Des préavis CGT FAPT nationaux et régionaux sont à disposition des salariés. Ce qui veut dire que toutes les décisions de grève qui pourraient être prises à quelque échelon que ce soit, seront couvertes.

Le congrès du syndicat CGT FAPT du Finistère Sud s'est tenu les 7 et 8 novembre 2019 à la Maison des Associations de Saint Yvi, en présence de 63 congressistes.

La richesse des débats entre les syndiqués présents a réaffirmé que la défense des services publics de la communication était indissociable de la prise en compte des revendications portées par la CGT FAPT en termes de salaires, d'emplois pérennes et de meilleures conditions de travail.

La journée nationale d'action interprofessionnelle unitaire du 5 décembre, pour gagner un système de retraite à partir d'une meilleure répartition des richesses créées par le travail, était également au cœur des débats.

Le travail en atelier sur 3 thèmes (le rôle et la place du syndiqué, les moyens d'actions pour gagner sur les revendications, la syndicalisation et la continuité syndicale) a été fortement apprécié par les congressistes, ainsi que l'esprit fraternel et convivial de ce congrès.

Une nouvelle commission exécutive composée de 18 membres a été élue et aura en charge la mise en œuvre des décisions prises au congrès.

Isabelle Le Guillou a été réélue secrétaire générale du syndicat, ainsi qu'Alain Le Corre, responsable à la politique financière.